Jacob , l'homme qui se battit avec Dieu

De tous les héros antiques, Jacob, le plus provocant, est le seul à s’être battu contre le Créateur en personne. Et non pas contre un ange, ainsi que la tradition a tenté de le faire accroire. En témoignent les mots du Créateur, à la fin du combat : « Tu ne t’appeleras plus Jacob, mais Ezara El, celui qui s’est battu contre Dieu. »
Petit-fils d’Abraham, le jeune berger s’oppose à son frère, le turbulent Esaü. Le jour où ce dernier lui cède son droit d’aînesse, son père Isaac l’enjoint de fuir les siens et de rejoindre son oncle Laban à Harran, où il prendra femme. L’épisode de la lutte avec Dieu au gué du Yabboq intervient lorsque Jacob et sa tribu quittent le territoire de Laban. (tome 1)
Vers le milieu de sa vie, l’ancien berger Jacob, devenu Israël, avait rassemblé son peuple et fondé les premières villes hébraïques, sur les territoires de l’Empire hittite, créé les premières milices et conclu des alliances avec les populations avoisinantes. Le patriarche était aussi le roi sans couronne d’Israël.
Survinrent des périls qui menaçaient l’œuvre de sa vie : les turbulences de ses propres enfants, l’effondrement de l’Empire hittite et le réveil des ambitions égyptiennes de conquête. Sa lignée était en danger. Seuls son entregent et son sens diplomatique pouvaient lui permettre d’éviter le désastre. Ralliant des tribus éparses de nomades, jusqu’alors exposées aux attaques des brigands ou aux incursions égyptiennes, Jacob, devenu « Israël », fut ensuite le véritable patriarche fondateur de son peuple. Souple et rusé, sentimental et visionnaire, il créa, quatorze siècles avant notre ère, les premières villes fortifiées hébraïques. (tome 2)
Des citées fortifiées de Judée aux palais pharaoniques d’Avaris – la capitale de Ramsès II –, grand prêtres, aventuriers, devineresses, traîneurs de sabre, courtisans et autres figures émouvantes ou grotesques animent la nouvelle saga biblique de Gerald Messadié, nous plongeant dans les intrigues et les complots de l’époque pharaonienne